Samedi 2 avril 6 02 /04 /Avr 19:06

Cet après-midi là, j'étais dans une petite ville de l'ouest, il faisait beau, mais ce qui me préoccupait le plus, c'était une énorme envie d'uriner.

Je rentrais précipitamment dans un bar, commandait un café et me jetais dans les toilettes aussitôt servi.

Là, j'étais à deux doigts de faire demi-tour: un lavabo douteux près de l'entrée, deux urinoirs dont le premier plein, disposé contre le mur du fond, une porte d'accès aux toilettes assises sur ce même mur. Je me dirigeai vers l'urinoir vide, mais je n'osai m'en approcher à cause du liquide répandu au pied. Prenant mon courage à deux mains, je sortais mon sexe et tentais d'uriner à une quarantaine de centimètres de l'objet. Je dois préciser que quand j'ai la vessie pleine, j'ai une demi érection: une petite douzaine de centimètres de long et une pleine largeur. L'envie était suffisamment forte pour que je puisse uriner "à distance" sans en rajouter.

Concentré sur l'acte, je ne vis pas la porte des toilettes s'ouvrir; j'entendis juste un: "faut pas vous gêner!" décapant. Je jetais un œil de côté et ne pu m'empêcher de rougir. Une jeune femme venait de sortir des toilettes. De là où elle se tenait, elle avait une vue complète sur mon sexe, que je ne tenais que de la main droite.

Je bafouillais des excuses cependant que mon vit, lui, cessait de se vider et semblait vouloir se raidir. Gênant ce décalage entre la tête et le reste!

Mi-fâchée, mi-rigolarde, la jeune femme quitta les toilettes pour le bar.

Quelques instants plus tard, je fis de même, gêné à l'idée de la rencontrer. Je la vis assise à une table, sirotant un thé en lisant un rapport quelconque. Prenant mon courage avec les deux mains déjà entrevues plus tôt, j'allais vers elle pour la prier de m'excuser de la gène que j'avais pu lui occasionner et peut-être pour me justifier. Devant mes excuses toujours aussi bafouillées, elle ne put s'empêcher de s'esclaffer. Je l'invitais à partager une boisson et sa table, ce qu'elle accepta avec le sourire.

Après quelques instants difficiles, au début, nous nous retrouvâmes à échanger sur tout, la ville, la région, nos métiers, les gens. Et de fil en aiguille, nous abordâmes le sujet que vous connaissaient tous. Elle me fit la réflexion qu'à la suite de l'incident des toilettes, elle en savait beaucoup sur moi; je lui rétorquai qu'elle n'en avait vu que peu, et de manière fugace. Elle ne répondit pas, mais sourit.

Vous allez penser que j'ai la vessie petite, mais après quelques instants je décidais de repartir aux toilettes satisfaire un nouveau besoin. Le sol avait été essuyé entretemps et je pu uriner de manière plus classique. Lors je me retournais, je vis ma nouvelle relation là, derrière moi. Elle me fit remarquer que j'avais corrigé ma position. Je lui répondis que c'était grâce à ça que nous nous connaissions. Du tac au tac, elle me dit: "Partiellement, si je vous crois!".

Cette phrase me contracta et me décontracta en même temps. Je m'approchais d'elle et lui proposai de mieux me connaitre. Elle se dirigea vers les toilettes sans répondre, mais laissa la porte entrouverte. Je la suivie et la trouvais assise sur le siège recouvert de son clapet. Je fermai la porte au verrou et sans réfléchir, je sortis mon sexe bandé pour le lui mieux présenter. Elle le regarda, le caressa, l'embrassa et finit par le prendre en bouche. Sa fellation était rapide, un peu brutale, mais je ne demandais pas mieux. Après quelques instants de ce traitement infernal, je la fis se lever de son trône, glissais mes mains sous sa jupe pour descendre sa culotte et la retournais. Là, je caressai son sexe déjà humide tout en la courbant sur le réservoir. Et je la pénétrai presque aussitôt. Mes va et viens déclenchaient des gémissements chez elle, ce qui m'excitait encore plus. Elle se contracta de plaisir assez rapidement. Je sortis alors d'elle, la retournai et pris sa bouche jusqu'à l'extase. J'éjaculai dans sa gorge; elle accepta les premiers jets mais ne pu se retenir de tousser et de faire couler sur son menton et sur sa jupe.

 

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Après m'être rajusté, je sortis bloquer la porte d'entrée pour qu'elle puisse nettoyer les dégâts au lavabo sans être surprise. Nous nous regardions presque furtivement et rigolant de la situation.

Pour conclure, nous avons repris un café ensemble; elle avait aimé la situation incongrue, pris du plaisir mais souhaitait en rester là. Dommage, j'aurai aimé en savoir plus d'elle. Depuis quinze jours, j'y pense, je ne cesse de la remercier mentalement pour ce superbe moment de plaisir.

Par Camille - Publié dans : Les récits de Camille
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