Vendredi 8 mai 5 08 /05 /Mai 17:43
Les lumières s’allument automatiquement et je m’assieds sur un fauteuil après avoir appuyé sur le bouton de l’ascenseur. Je suis complètement bourrée et tous les objets de cet énorme hall semblent tourner autour de ma tête. Je ne sais pas de quelle force je me lèverai lorsque l’ascenseur sera là. Voilà le prix d’une soirée trop arrosée et pourtant je ne le regrette pas, car ça faisait longtemps que je ne sortais pas. L’ascenseur est là, et je fais de mon mieux pour me mettre debout et l’atteindre mais je tombe sur les dalles luisantes à deux pas du fauteuil. Je ne peux pas éviter d’éclater de rire car demain tous les voisins vont en parler. J’essaie de me redresser et quand ma main cherche le mur pour s’appuyer contre lui, deux bras anonymes me soulèvent et une voix que je connais très bien me dit : « Madame, vous sentez-vous bien ? » C’est Alain, le portier de mon bâtiment. Heureusement qu’il est là. Il est très sympa et il fait souvent la garde pendant la nuit. Je lui demande de m’aider à monter jusqu’à mon appart car je ne me sens pas très capable d’y parvenir. Il doit penser que je suis une ivrogne mais je m’en fous, je ne veux que mon lit douillet et un bon café pour sortir un peu de cet étourdissement infernal. Il est trop aimable et ses bras forts et musclés me soutiennent dans l’ascenseur. Je n’aurais jamais pu le prendre sans lui. Voilà, on est au sixième étage et il m’aide à parcourir vite le court palier au fond duquel se trouve mon appart. Une fois devant ma porte j’essaie de mettre la clé dans la serrure mais je n’y arrive pas, le trou semble bouger dans tous les sens. Alain rit. Il finit par ouvrir la porte et je laisse échapper un soupir en entrant. Il m’accompagne jusqu’au canapé et me dit d’une voix très tendre. « Ça va mieux ? » Je dis oui avec la tête mais mon corps continue à ne me répondre qu’à moitié. Il semble s’amuser avec mon état. Je lui dis de s’asseoir et l’invite à boire un café. Il rit encore plus fort. Oui c’est évident que je ne suis pas en mesure de le préparer…Il me regarde dans les yeux et j’ai l’impression bizarre qu’il lit dans mes pensées. Après un moment de silence il dit d’aller chercher le café et je le remercie.

Il sourit et me cligne de l’œil. Je le vois marcher et quelque chose en lui m’allume, je ne sais pas si c’est peut-être ce contact qu’on vient d’avoir ou la sensation de son haleine chaude sur mon cou, tantôt, dans le palier. Je délire au point de l’imaginer en train de profiter de mon état d’ébriété et de me prendre par derrière au milieu d’une sodomie infernale dans l’ascenseur. C’est fou ! Il est dans la cuisine et j’entends le bruit des couverts et de l’eau qu’il a versé dans la théière. J’allume la lampe de ma petite table et éteins la lumière trop forte du plafond. Je déboutonne un peu ma chemise et enlève mon soutien-gorge qui me dérange et serre trop fort mes seins. Ces minutes me semblent éternelles tandis qu’Alain prépare notre café et peu à peu, mon tournis disparaît pour laisser place à une sensation de détente. Je rêve d’Alain et moi en train de pratiquer une sodomie délicieuse sur le canapé. Cette image est de plus en plus chaude et nette, et je commence à caresser mon clito au fur et à mesure qu’il me pénètre dans mes pensées. Mes doigts deviennent un pénis qui lime mon vagin dans une cadence bestiale. Mes seins sont raides et je titille mes tétons avec une frénésie montante, tandis que mon autre main s’enfonce dans mon sexe déjà trempé de mouille. Je ne peux m’empêcher de pousser de petits cris quand j’imagine qu’il me soulève et me fait jouir, assise sur lui, mes jambes bien écartées. Sans le vouloir, je chuchote le mot sodomie, au milieu de mes gémissements, et cela m’excite davantage dans un cercle vicieux de sensations chaque fois plus fortes. La chaleur parcourt tout mon corps et sans me soucier de rien j’enlève ma culotte noire, pour me masturber plus aisément. J’ai déjà oublié cet Alain qui prépare mon café dans la cuisine pour m’occuper de cet autre qui me fait jouir comme une dingue. Mes yeux sont fermés et soudain, je sens un corps qui s’assoit à côté de moi. Je ralentis mes ébats et quelque chose me dit de continuer. C’est bien lui mais il ne parle pas et reste un moment comme ça, muet et sans rien faire. Presque immédiatement l’odeur du café envahit mes narines et tout à coup, un biscuit vient frôler délicatement mes lèvres, à la recherche de mes dents. Je le mords doucement sans ouvrir les yeux. Puis, il descend laissant une trace de salive jusqu’à mon sexe dégoulinant de fluides. Je retire ma main pour laisser ce biscuit coquin tripoter mon clito vigoureusement. Je suis au comble de l’extase et j’écarte un peu plus mes jambes déjà en l’air. Soudain un corps musclé remplit cet espace entre mes jambes et une haleine que je connais déjà me chatouille à l’oreille. Sa verge est déjà sur le point de pénétrer mon sexe mais je la prends et l’enfonce dans mon anus où elle glisse vite et sans douleur à la grande surprise de mon amant. Le canapé saute à chaque envoi d’Alain et j’atteins le septième ciel au milieu de cris de jouissance. Une sodomie mémorable
Par Camille - Publié dans : Les récits de Camille
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