Mardi 9 décembre 2 09 /12 /Déc 13:29


L'obscurité c'était emparé de l'endroit, aidé des nuages qui interdisaient aux rares rayons de lunes de pouvoir éclairer la plage d'une douce lueur bleuté. Le vent soufflait legerement, soulevant quelques grains de sables et sifflant dans les branches des rares arbres qui bordaient ce petit coin de paradis. Je restais quelques secondes à contempler l'océan, interdis, subjugué par cette beauté qui venait de me sauter au visage. Tout à coup je découvrais un endroit vierge de toute chose, à mille lieues de ce que que j'avais connus quelques heures auparavent, pourtant c'était bien la même plage, simplement, libérée de tout ces touristes qui venait fouler de leurs pied ce sable si doux et si pâle. La nuit, tout semble différent, tout semble plus magique et c'est après vingt-cinq ans que je m'en rends compte...
Soudain, sans que je ne leur en ai donner l'ordre, mes jambes vacillent, puis commencent à se soulever, m'emportant inexorablement vers ce paradis que j'ai l'impression de violé. Le vent caresse doucement mon visage et une douce odeur iode emplit mes narines, je me sens bien, heureux et libéré de tout tracas. Puis, recouvrant peu à peu le sifflement du vent, je percois un leger  bruissement, comme une feuille que l'on froisse ; les vagues s'échouent majestueusement sur le sable, inlassablement. Et je reste là, à contempler ce que la nature à de plus beau à offrir à l'un de ses fils, j'ai l'impression de rever, peut-etre suis-je en train de rever... Oubliant les chaussures que je porte au pied je me dirige vers l'océan qui m'attire tel le chant d'une sirène, et finit par avoir de l'eau jusqu'au genoux, ce n'est pas grave, je ne sens même pas la tiedeur de l'eau au contact de ma peau, je susi trop absorbé par ce tableau aux milles reflets.
Soudain, un bruit vint perturber ma contemplation, je tournais ma tête legerement, mes jmabes ne voulant répondre à mes ordres et découvrit l'origine du bruit, quelqu'un venait de plonger à une dizaine de mètres de la...



Cet incident fit apparaître une lueur de lucidité dans mes pensées, quelqu'un venait de violer mon paradis, mon jardin secret, mon bonheur, je me tournais donc, completement cette fois, pour faire face à l'agresseur et je découvris sur la plage un petit tas de taches multicolores sur le sable blanc, des vetements. Je m'approchais, mon bonheur s'était legerement estompé et la sensation d'être le seul être huain à pouvoir profiter de ce spectacle sur cette terre c'était completement évanoui. Le bruit se répéta, une fois, et encore une autre, il fallait que je chasse cette intrus. Je fis volte face et découvrit une petite tache sombre dans l'océan, quelqu'un s'évertuait dans l'eau, mon eau. Le contour de cette silouhette se fit plus net à mesure que je revenais à la réalité. Puis, comme si elle avait remarqué ma présence, l'ombre s'érreta comme pour me fixer et se fit une voix de femme qui s'adressa à moi.
« Bonjour ... »
J'eue envie de lui demander ce qu'elle faisait là, pourquoi avait elle violer ma plage, mais je me retins, un éclair de lucidité avait de nouveau traversé mon esprit.
« Bon.. bonjour »
Je ne savais pas si je revais, peut-etre etait-ce le fruit de mon imagination, je m'etais peut etre endormi dans ma contemplation tout à l'heure.
« Vous aussi vous profiter de cet instant de répit pour venir admirer l'Océan ? » Me demanda la voix qui se voulait douce et chaleureuse.
« C'est à dire que... c'est la première fois que je viens, et je dois dire que ce que j'y est decouvert ma vraiment surpris »
La silhouette rit de bon coeur et se rapprocha de moi, se transformant peu à peu en un corps de femme.
« Cela surprend la première fois, les gens ne savent pas ce qu'ils perdent, et c'est tant mieux pour les gens comme nous... »
Elle s'approchait encore, de facon que je puisse deviner maintenant la couleur de ses cheveux, un brun prononcé. Soudain elle se devoila, à la faveur d'un rayon de lune qui parvint à percer les nuages, la vision de son corps me subjugua, elle était jeune et mince, son corps finement musclé laissait entrevoir une sculpture parfaite, des formes harmonieuses, peut-etre une sirène...
Arrivé à environ un mètre de moi, elle me tendit la main, comme pour m'inviter et murmura simplement,
« Vous venez ? »


Devant mon immobilité, mon inconnue me pris la main, sa peau était douce et je ressentais la chaleur de sa paume rechauffé la mienne, le rêve se prolongeait. Nous marchions en direction de l'océan, et je ne me soucia pas une seule secondes des vetements que je portais, ils n'avaient pas d'importance et c'est à peine si je me rendais compte de leur présence. Soudain, quelquechose de froid et humide me tira de mes pensées ; l'eau me montait jusqu'aux genoux et je m'arretais un instant, pour prendre le temps de savourer ce moment unique. Mon inconnue se retourna, surprise que je ne la suive pas et c'est seulement à cet instant qu'elle remarqua mes vetements, elle sourit, un sourire magnifique, baigné de douceur et de malice, puis se rapprocha de moi avant de poser ses mains sur mon torse mais je ne sentis pas le contact de sa paume comme quelques secondes auparavent, c'était comme si un obstacle s'était dressé entre elle moi. La silhouette rit à nouveau et je sentis ma chemise glisser le long de mon torse, ca y est, plus aucun obstacle ne se dressait entre ma peau et la sienne et je tendis les bras pour la serrer contre moi. Trop tard, elle avait prefere se livrer à la mer et m'adressa un signe depuis l'eau qui la recouvrait maintenant jusqu'à la taille.
« Viens, tu as peur ? » Me demanda elle de sa voix toujours plus douce, et la, pour la première fois, je souris à mon tour : tant pis si ce n'était qu'une rêve ou une illusion, je me sentais bien, et je me devais d'en profiter. Alors, mes jambes se mirent à courir et je plongea à quelques mètres d'elle, l'éclaboussant abondament.
« Hey ! Tricheur ! »
Elle me rendit la pareil en m'envoyant des gerbes d'eau, nous étions là, au milieu du Paradis à nous eclabousser comme deux enfants, mais l'important n'était pas la, l'important était que je vivais la plus belle experience de ma vie. Mon inconnue entama quelques brasses vers le large et mes bras s'agitèrent pour que je la rejoigne jusqu'à un endroit où les flots me recouvrait jusqu'aux épaules, elle, ne semblait pas toucher le fond et vint s'accrocher à moi, pretextant une soudaine crampe. Elle passa un bras derrière ma nuque, m'arrachant un frisson, puis je sentis son autre bras se coller à ma hanche, un contact d'une infini douceur, comme si un ange venait de m'effleurer.
C'est à ce moment que la lune daigna nous delivrer un autre de ses rayons et je pus enfin apercevoir celle qui se pelotonnait contre moi : de grands yeux verts, un visage d'ange et un sourire, un sourire des plus majestueux, un sourire qui me fit chavirer. Je n'avais jamais penser que le coeur d'un homme pouvait être si facilement bousculer par un si petit détail. Je la pressai un peu plus contre moi et je sentais maintenant tout son corps contre le mien, c'était comme si nous ne faisions qu'un, comme si nous avions fusionner ici, maintenant, je pouvais même entendre les battements de son coeur...

Cette instant magique me semble pouvoir durée une éternité et pourtant, déjà elle tente de se défaire de mon étreinte, mes bras cèdent et je découvre maintenant entièrement ma belle inconnue dont je ne connais toujours pas le nom, et tant mieux, nous n'avons échangé que quelques paroles depuis notre rencontre et je ne m'en plains pas : ce que nous vivons est trop intense pour pouvoir être transcrit en mots et ce ne serait que gâcher cet instant de magie que d'entamer une discussion. Ca y est, je la vois, et elle est encore plus parfaite que je me l'imaginais, bien sur, étant donné l'obscurité je ne perçois pas bien les détails mais ce que j'entrevois me suffit ; une taille fine, entourant un ventre mince et finement musclé, surplombant lui même de belle hanches élargies mais néanmoins parfaitement proportionnée au reste de son corps, je ne peux voir que le début de longues jambes fines à travers l'eau qui pourtant est d'une clarté étonnante mais mon imagination complète cette vision. Sa poitrine est généreusement rebondis et je ne peine a deviner sa forme malgré le morceau de tissus qui la sépare de moi. Je remonte doucement mon regard et découvre un cou finement taillé, dans lequel j'ai envie de me complaire, de l'embrasser, de le caresser, ma tête ne m'obéit plus et c'est à l'assaut de ce merveilleux cou que ma bouche se jette, goûtant avec délice à la peau de mon inconnue. Ma bouche goûte, explore, s'attarde et parvient finalement à de fines épaules à la peau encore plus douce. Je lève la tête vers mon inconnue, elle me sourit de nouveau, toujours ce sourire d'ange qui me fait littéralement fondre, je ne peux résister à cet appel, ma bouche s'élance lentement vers la sienne et nous nous étreignons dans un baiser merveilleux, où se mêlent toutes les sensations, et duquel s'écoule en moi un bonheur immense, comme si j'avais découvert un trésor encore plus magnifique que ce paradis lui même...


Notre baiser dure encore et encore, je m'évade, je m'envole, je veux que jamais ce baiser ne s'arrête, qu'il dure infiniment. Mon inconnue se serre un peu plus fort contre moi comme si elle voulait que notre fusion soit encore plus intense, et mes bras la sert encore un peu plus, notre respiration devient plus difficile mais cela n'avait guère d'importance, peu importe nos corps, seul cette sensation de bien être et d'unité comptait vraiment. J'atteignais un bonheur inégalé mais déjà son étreinte se desserrait et ses lèvres quittaient les miennes. Je ne comprenais pas mais son regard m'intima de ne pas me poser de question, que tout allait bien et qu'elle aussi avait ressentit ce bonheur intense. Je ne pus me détourner de ses yeux, je me perdais dans ce vert d'émeraude mais un geste soudain me tira de ma rêverie, ma belle inconnue ne m'enlassait plus, mes yeux baissèrent alors et je découvris dans la semi-obscurité ses seins magnifiques, tels que je les avais imaginé : parfaitement proportionnés à son corps d'ange, une forme me rappelant vaguement un fruit rond et pulpeux à la fois. Une fois de plus je ne pu résister, mes bras la soulevèrent délicatement et je plongea mon visage dans sa merveilleuse poitrine avec laquelle jouaient les reflets de l'océan, comme pour mettre encore plus en valeur sa sirène. Sa peau douce caressa mon visage et ma bouche couvrit ses seins magnifiques de milles tendres baisers. Je sentais mon coeur battant à tout rompre dans ma poitrine, et c'est avec tout autant de délicatesse que je ramena ma douce inconnue prêt de mon visage pour l'emporter a nouveau dans un baiser d'une tendresse infinie.

Je ne pouvais détacher mon regard de son visage si doux, si parfait, si angélique. A quelques centimètres de nous flottait les restes du maillot de bain qu'elle portait mais ce n'était pas son corps qui me fascinait le plus, c'était ce sourire, toujours ce sourire, il semblait vouloir dire tant de choses, exprimer tant de sentiments. Je resta là quelques instant à l'admirer, tout simplement, sans aucune gêne ni retenue tandis qu'un désir des plus intenses montait en moi, je la désirais, plus que tout autre femme au monde, c'était elle que je voulais pour l'éternité et nulle autre. Elle dut saisir le fond de mes pensées car elle me serra à nouveau contre elle et de nouveau une vague de bien-être m'envahit. Mes mains partirent en exploration le long de son dos, j'y découvris une peau toujours plus douce, qui glissait agréablement sous mes doigts, arrachant à ma belle quelques frissons. Soudain, une vague idée me traversa l'esprit, je me demanda qu'est ce que je faisais là, à étreindre une inconnue dont je ne connaissais même pas le nom mais cette pensée s'en alla au bout de quelques secondes, remplacé par se bonheur intense qui était désormais omniprésent. Tandis que mes mains continuaient leur exploration je sentais celle de mon inconnue caresser doucement mon dos, en de gestes lents qui me fit frémir dès les premiers instants. Je devina alors sous mes doigts le début de ses fesses qui semblaient généreuses, mais pas trop, juste comme il fallait, dans les parfaites proportions de son corps d'ange. Je ne pus retenir un soupir d'excitation et la belle que j'avais dans les bras rit de nouveau, d'un rire franc et chaleureux, comme il semblait lui être coutume. Je réalisa alors que l'intégralité de son maillot avait disparu, je ne saurait dire quand mais tout cela n'avait pas d'importance et mes doigts continuaient leur exploration arrachant de multiples frissons à mon inconnue. Celle que je découvrais ne me semblait pas humaine et l'idée que ce devait être une sirène ou un ange ne quittaient plus mon esprit ; elle était trop parfaite, je ne pouvais l'imaginer dans la vie de tous les jours, elle ne semblait pas y avoir sa place, je la voyais plutôt comme une sirène des mythologies, destiné à séduire les hommes, et à ce moment elle y parvenait complètement. Mes mains continuaient de glissé le long de son corps et je découvris du bout des doigts les jambes que j'avais deviné à travers l'eau tout à l'heure. Je ne m'étais pas trompé elles semblaient fines et légèrement musclés tout en restant d'une douceur extraordinaire, tout en cette être exprimait la perfection et la douceur. Nous restâmes quelques minutes encore à nous découvrir du bout de nos doigts, inlassablement, comme si le temps avait perdu tout de son importance, de toute façon, au Paradis, le temps n'existe pas.

Finalement nous cessâmes de nous caresser au bout d'un moment et, après nous être éperdu dans un ultime baiser ma belle inconnue me désigna la plage du menton. Je ne sus pas tout de suite ce qu'elle voulait dire, peut-être voulait-elle rentré, mais non, elle ne pouvait pas, pas maintenant et ce fut quand elle m'embrassa de nouveau que je compris que je n'y étais pas du tout. Je passa ma main sous ses genoux tandis qu'elle passait ses bras autour de mes épaules et nous nous rendîmes sur la plage, moi la portant, et elle tendrement pelotonné contre moi. Nul serviette ne nous attendait et c'est couvert de sable que nous nous retrouvions, moi sur le dos et ma belle couché sur le coté, reposant sa tête sur mon épaule et m'enlassant de ses bras. Nous gisions nus sur la plage mais cette idée ne me choquait guère : nous étions seuls au Paradis, pourquoi prendraient on la peine d'être pudique? Nous restâmes allonger l'un contre l'autre, profitant de l'instant présent, goûtant au plaisir d'être ensemble tout simplement. Quelques étoiles réussissaient à percer les épais nuage et je pu distinguer l'étoile Polaire, trouvaille que je partageai avec mon inconnue, sans mot dire, juste en la désignant du doigt, et nous nous comprimes, comme par magie. Puis ma belle se mit à remuer, sans doute avait elle les membres un peu engourdis, je la libérait donc de mon étreinte et elle vint délicatement s'allonger contre moi. De cette façon, je pu sentir la moindre parcelle de peau ; de ses fines jambes jusqu'à ses seins parfaits. Elle me saisit le visage avec ses deux mains et nos regards se perdirent l'un dans l'autre ; nous en avions tous les deux envie, nous le désirions plus que tout au monde mais il ne fallait surtout pas abréger ce doux moment d'innocence ou nos corps se cherchent, se découvrent, s'explorent. Pourtant, je ne pu résister d'avantage, mes mains saisirent délicatement ma belle inconnue par les bras et avec force et délicatesse je la soulevais, et l'allongea à coté de moi, son dos reposant contre le sable fin. Je découvris alors pour la seconde fois son corps magnifique et proportionné à la perfection. Je l'examina sous tous les angles et ne réussis point à y trouver de défauts. Je me résignais et m'élança a ma prochaine quête : la couvrir de milles baisers, goûter chaque parcelle de son corps, la savourer tout entière. Sans même me regarder elle comprend mon intention et se détend, prête à recevoir mon offrande de baisers.


Le contact de mes lèvres contre sa peau était d'une infinie douceur, comme si j'embrassais de la soie. Je descendis le long de son cou pour atteindre le haut de ses épaules, ce qui la fit une nouvelle fois frissonner, puis je descendis, lentement, continuant ma quête de baisers et arriva en haut de sa poitrine. Sa peau était brûlante et mes baisers suivaient le rythme de sa respiration qui se fit légèrement plus haletante, sa poitrine se soulevait légèrement, au gré de son souffle et je décida de ne pas me laisse troubler d'avantage, repartant dans mon exploration. Ma bouche entra en contact avec de la peau légèrement plus douce – si c'était possible – et donnait l'impression de doucement amortir mes baisers : je découvrais ses seins magnifiques. Mon attention se porta sur cette mince parcelle de son corps pendant de nombreux instants, elle avait une poitrine des plus parfaite, comme si elle avait été volé à un ange. Mes lèvres brûlaient, enflammant mes joues à leur tour et une goutte de sueur ne put s'empêcher de perler dans mon dos tandis que ma belle inconnue lâcha un soupir de contentement sous l'assaut de mes baisers. Je décida alors de ne m'attarder plus longtemps et descendis encore le long de son corps. Puis, ma bouche me fit goûter son nombril qui trônait sur son ventre merveilleusement plat et finement musclé. Je relevais la tête et vit mon inconnue me sourire comme jamais et, une fois n'est pas coutume, je ne pus résister a cet appel me jetant contre ses lèvres. Je sentis alors sa main courir sur mon ventre, m'arrachant frissons sur frissons tandis que je goûtait son baiser. Elle s'arrêta sur mon bas ventre et commença à parcourir mon intimité, me caressant avec attention de ses doigts de fées. Je sentis le désir monter en moi comme une flèche fend l'air tandis que ma belle continuait ses caresses. Jamais je n'avait sentis pareil plaisir, et tandis que s'accroissait celui-ci je sentais ma retenue s'amoindrir de plus en plus, je ne pourrais bientôt plus résister. Je décida alors de prendre les devants en découvrant moi aussi son intimité de mes doigts brûlants d'impatience...

Par Camille - Publié dans : Les récits de Camille
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