Mardi 29 avril 2 29 /04 /Avr 13:43

Un article très bien écrit présenté sur le blog (http://meganeryan.unblog.fr/2008/03/28/recit-erotique-lenvers-des-corps/) que nous vous recommandons.

Nous nous étions rencontrés deux semaines auparavant.

Nous avions déjà passé quelques nuits mémorables ensemble.

Mais ce soir-là allait être spécial. Pour bien des raisons.

C’était Thaipusam. Festival Hindou où les dévots entrent en transe, se percent la peau de baguettes métalliques, d’anneaux, et de crochets. Le magazine pour lequel je travaille m’avait passé commande de plusieurs clichés permettant d’illustrer cette tradition. Je proposais à, appelons-la Ming, de m’accompagner. À ma grande surprise, elle accepta de suite. L’odeur de l’encens, les hommes et femmes en transe, la chaleur tropicale de l’Asie à

cette époque de l’année, la vision de ces peaux percées, tout cela faisait que l’atmosphère devenait pesante. Ming se collait à moi. Ses yeux éberlués ne laissaient aucune équivoque sur les sentiments qui bataillaient en elle. Au bout de quelques heures, je décidai que nous en avions assez. Je lui proposai de rentrer.Une fois chez moi, Ming me demanda si elle pouvait prendre une douche. Je la vis se déshabiller. Envole le T-shirt. Envole le jean. Je redécouvris alors son corps. Fin, musclé, légèrement bronzé, et tatoué. Le dragon qui ornait son dos me laissait à chaque fois sans voix. La gueule béante était incrustée sur ses épaules, les ailes déployées paraient ses reins, et la queue s’enroulait sur ses hanches et allait finir sa course autour du nombril… Je ne pouvais à chaque fois m’empêcher de détailler les couleurs et les arabesques de cette gravure. Ming le savait et en jouait. Passant les mains dans ses longs cheveux noirs, elle se dirigea vers la salle de bains, non sans me gratifier de l’émouvant spectacle de ses petits seins fermes, enfin libérés de leur carcan. Seulement vêtue de son arachnéenne culotte, elle referma sur elle la porte. Je déchargeai les photos sur le disque dur afin de les envoyer en France. Grâce au décalage horaire, elles seraient prêtes pour la publication du jour.

C’est alors que je sentis ses mains sur mes épaules. Elles passèrent rapidement sous mon t-shirt et firent en sorte de m’en débarrasser. Je pouvais sentir la douce fraîcheur de la peau de Ming m’envelopper. Encore baigné du mélange aigre-doux de l’encens, je fis part à Ming de ma volonté de prendre une douche.

— Tu peux y aller, mais je veux te regarder - furent ses mots.


À mon tour, je me dirigeai vers la salle de bains. À mon tour, je me débarrassai de mon jean. À mon tour, je laissai l’eau fraîche me débarrasser des remugles de Thaipusam. Ming, toujours vêtue de sa culotte, me regardait. Appuyée sur le lavabo, elle semblait elle aussi être partie en transe. Sans un mot, je sortis de la douche, me séchai, et enlaçai Ming. Mes mains parcoururent son corps. De ses cheveux, mes doigts caressèrent son doux visage, ses épaules, la naissance de ses seins, descendirent sur son ventre, ses hanches, pour ensuite s’attarder sur la naissance de ses cuisses. Je sentais Ming frémir et s’abandonner graduellement à mes caresses. Mais je voulais son dragon.
Je la retournai alors face au miroir qui dominait le lavabo. Vision dantesque que la douceur de son visage, la volupté de ses seins, reflétés par le miroir, et cette gueule béante qui me faisait maintenant face. J’effleurai les contours du tracé diabolique, sans pouvoir m’empêcher de jouir du paradoxe. Douce comme de la soie, Ming pouvait se révéler être aussi impétueuse que le symbole qui ornait son dos.

J’embrassai chaque parcelle de son corps, laissai mes mains vagabonder sur le moindre point nerveux qui, je le savais, la ferait s’abandonner totalement au plaisir. Je fis alors descendre le dernier rempart qui me séparait de sa totale nudité. Ming ondulait de plaisir, et savait le paroxysme de nos jouissances proche. Je l’emmenai vers le salon et l’allongeai sur la table à manger. Sa nudité offerte, sa totale absence de pudeur, ses seins pointant leurs aréoles, mamelons dressés, son ventre plat, l’inexistence de toute pilosité pubienne, me firent frémir. Je sentis l’excitation me gagner. Je recommençai à parcourir son corps de mes lèvres. Je m’attardai sur sa poitrine, puis descendis vers son mont de Vénus. J’enfouis ma bouche au plus profond des replis de son sexe. L’humidité qui envahit ma bouche trahit le plaisir de Ming. Ses lèvres d’un rose parfait s’ouvrirent sous mes coups de langue. Je jouai avec son clitoris et investis son vagin d’un doigt volontaire. Ming se crispa et fit venir ses hanches à la rencontre de ma bouche. Elle s’empala littéralement sur ma main et sur ma langue, et je sentis son premier orgasme de la soirée la parcourir. Je remontai alors vers son visage et lui fis partager la suave saveur de ses sécrétions.


Sans un mot, Ming me repoussa, s’assit sur la table et empoigna ma verge. Elle se baissa et effleura mon gland avec le bout dardé de sa langue. Elle parcourut ma hampe de ses lèvres, agaçant mes bourses de ses longs ongles effilés. Me dardant un regard de braise, elle lança :

— Je veux que tu jouisses sur moi, en moi, partout. Je veux te boire, te goûter, te sentir.


Et, chose nouvelle, elle dévia sur un langage plus cru.

— Je veux que tu me baises. Je veux sentir ta bite. Ce soir, je suis à toi. Ta chose. Mais tu es aussi la mienne. Moi aussi, je vais te baiser. Fais-moi jouir, et je te ferai jouir.


Était-ce un marché ? Une mise en garde ? Ou bien la simple volonté de partager un moment d’une infinie complicité ?


Ming descendit de la table et me fit asseoir à mon tour. Elle reprit sa fellation. Elle emboucha mon gland, puis fit descendre ses lèvres arrondies sur tout le long de ma verge. C’était la première fois qu’elle embouchait la totalité de mon vit. Sensation exquise que de sentir mon gland buter sur le fond de sa bouche. Elle se libéra de ma verge, et humidifia un de ses doigts. Sa bouche alla alors aguicher mon périnée, puis s’attarda sur mon anus. Un doigt vint la rejoindre. Elle le posa sur mon orifice encore vierge. Je savais ce qui allait suivre. Elle appuya délicatement et je me sentis céder. J’avais maintenant son doigt au plus profond de mon fondement. Peu habitué à ce genre de sensations, je me laissais faire, et sentis un immédiat sentiment de bien-être. Tandis que la bouche de Ming allait et venait sur ma hampe, son doigt explorait des régions encore insondées. Je sentais la jouissance venir.

— Ming, je vais jouir - furent les seuls mots que je parvins à dire.


Elle intensifia alors son jeu de succions et de va-et-vient. Sans plus tarder, j’éjaculai. Elle garda mon sperme en bouche, retira délicatement son doigt de mon anus et vint m’embrasser. Une fois de plus, ce fut une première pour moi. Première fois que je me goûtais. Avec un regard malicieux, Ming me prouva à quel point elle se délectait de cette saveur en avalant ma liqueur. Je la pris dans mes bras, et nous restâmes ainsi enlacés pendant de longues minutes. Mais je n’étais pas rassasié, et je savais que Ming non plus. Je repris donc mes caresses, mais cette fois-ci, je l’allongeai sur le ventre. Je voulais moi aussi lui faire partager de nouveaux plaisirs.


J’embrassai son dragon, et le parcourus sur toute sa longueur. Je parvins alors à ses fesses. Je passai ma langue dans sa raie, et m’attardai sur son anus. Je dardai ma langue et la pénétrai ainsi. Ming soupira et releva les fesses. Une fois de plus, je n’en revenais pas. J’ignorais qu’elle était adepte des plaisirs de Sodome. J’écartai les deux lobes et contemplai l’anneau brun palpitant. Je l’agaçai d’un doigt. Ma langue vint à la rescousse. Humidifié, son anus s’ouvrit et engloba mon doigt. L’étroitesse du conduit me foudroya. Je pouvais sentir les moindres contractions de Ming.

— Encule-moi. Mets ta bite au plus profond de mon cul. Mais ne touche pas à ma chatte.


Sûr de n’avoir pas bien compris, et craignant de l’avoir blessée, je retirai mon doigt et allai lui susurrer mes plus douces excuses. C’est alors que je vis Ming-le-Dragon se réveiller.

— Je veux que tu m’encules. Je veux sentir ta bite dans mon cul. Déchire-moi. Je suis vierge par là, mais je veux tout de toi, je veux tout pour toi. Et surtout, ne touche pas ma chatte. Je veux jouir du cul.


Ainsi soit-il ! Pour une première, c’était une première. Jamais Ming ne m’avait parlé comme ça. Encore sous le coup de la surprise, je ne pus m’empêcher de sourire. Je replongeai avidement entre ses fesses. Ma langue la pénétra, déposant une salive lubrificatrice bienvenue. Je me redressai et posai mon gland sur l’orifice auparavant interdit. Poussant légèrement, je fis pénétrer mon gland. Je fis une pause afin que Ming puisse s’habituer à cette présence, je caressai son dos. C’est alors que Ming se recula d’un seul coup. Elle se retrouva avec la totalité de mon sexe dans l’anus. Je savais qu’elle avait mal. Je savais que je devais la déchirer. Et pourtant, elle reprit ses mouvements. J’empoignai ses hanches afin de la calmer dans son ardeur. L’étroitesse de son cul ne me permettrait pas de tenir longtemps. Mais Ming ne l’entendait pas ainsi.

— Je vais jouir, et je veux que tu jouisses en même temps.


Impérieuse, Ming se lança alors dans une frénétique course à l’orgasme. Son rectum se contractait sur ma verge. Fabuleuse sensation ! Faisant fi de toute retenue, je me lançai à l’assaut de son fondement. Ming se crispa. Son anneau se contracta encore plus autour de ma bite. Je ne ralentis pourtant pas. Je voulais jouir, et surtout, je voulais qu’elle jouisse. Soudain, je la sentis partir. Littéralement, un hurlement surgit de sa bouche. Ming jouissait, et pour la première fois, et comme elle le voulait, elle jouissait grâce à son cul. Il ne m’en fallut pas plus. Je m’épanchai au plus profond de ses fesses. Foudroyant orgasme. Je restais planté, incapable de bouger. Ce fut encore Ming qui prit les devants. Elle s’avança et m’obligea à me retirer. Je pus voir alors son anus ouvert et meurtri. Malgré tout, Ming vint se lover au creux de mon épaule. Je la pris alors dans mes bras, et la portai vers ma chambre, où un lit salvateur nous attendait.


Nous nous endormîmes rapidement, et le lendemain, nous pûmes nous rendre compte que ni l’un ni l’autre n’avait bougé. Thaipusam avait à jamais changé notre relation. Ming m’avait dévoilé la face cachée de son appétit sexuel, et je fus bien loin de m’en plaindre…

Par Camille - Publié dans : Les récits de Camille
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